L’ATTAAT est une association à but non lucratif regroupant principalement des travailleuses et des travailleurs victimes d’accidents et de maladies du travail, en Abitibi-Témiscamingue.
L’ATTAAT croit aux principes de la défense des droits collectifs ainsi que de l’action communautaire. Elle n’est financée ni par la CNESST ni par le patronat.
Notre mandat est de soutenir et d’aider nos membres syndiqués ou non syndiqués à l’échelle locale et régionale tout en procurant divers services professionnels tels que: diffusion d’information, accompagnement, références juridiques, médicales et psychosociales.
Nous estimons que les victimes d’accidents et de maladies du travail à titre de membres de l’ATTAAT devraient pouvoir décider de leur condition de vie, sans atteinte à leur droit. Nous sommes d’avis qu’une association régionale comme la nôtre peut atteindre ses objectifs en fournissant la formation et les ressources nécessaires.
Des services de consultation et de suivi de dossiers sont offerts aux victimes d’accidents et de maladies professionnelles afin de les aider dans leurs démarches et procédures auprès des employeurs en leur donnant les ressources nécessaires dont elles ont besoin pour qu’elles puissent défendre leurs droits : information téléphonique, référence aux différents organismes, interventions individuelles et directes avec l’accidenté, entrevue, soutien psychologique, relation d’aide, d’écoute active et d’accompagnement tout au long de leurs démarches.
Fondée en 2001 par monsieur Yvan Arseneault, ainsi qu’un groupe de travailleurs accidentés, l’ATTAAT a toujours assuré la pérennité de ses services, malgré les obstacles que ses membres fondateurs ont dû surmonter au fil des années. Par ses activités, l’ATTAAT favorise la mise en commun des analyses et préoccupations de ses membres.
Elle soutient et renforce le mouvement d’actions populaires de défense des droits des victimes d’accidents et de maladies du travail. Grâce à un message cohérent et à une mobilisation concertée avec d’autres regroupements d’action communautaire, elle joue un rôle primordial dans la lutte pour la défense et l’amélioration des droits de l’ensemble des victimes de lésions professionnelles en Abitibi-Témiscamingue.
L’assemblée générale annuelle est l’occasion privilégiée pour faire le point sur nos actions ainsi que sur nos positions, sur la base de l’évaluation que l’on peut en faire, afin de tracer les perspectives de notre action commune future. C’est un exercice fondamental dans toute organisation démocratique et particulièrement dans une organisation de défense collective de droits.
Pour que son action soit significative, l’ATTAAT doit rallier l’ensemble des membres autour d’objectifs communs et d’une stratégie qui tienne compte à la fois du niveau de développement de l’association, de la cohésion du mouvement et de la conjoncture en général.
L’ATTAAT joue un rôle primordial dans la lutte pour la défense et l’amélioration des droits de l’ensemble des victimes de lésions professionnelles en Abitibi-Témiscamingue. Des services de consultation et de suivi de dossiers sont offerts aux victimes d’accidents et de maladies professionnelles afin de les aider dans leurs démarches et procédures auprès des employeurs. Des cafés-rencontres et des formations sont organisés pour leur permettre de faire valoir leurs intérêts.
L’ATTAAT a pour mission la défense collective des droits des travailleuses et travailleurs victimes de lésions professionnelles et défend également les principes suivants :
Pour pouvoir bénéficier du régime d’indemnisation, il faut être capable d’exercer ses droits et de les faire respecter. Afin de préserver l’impartialité de la justice, la CNESST ne devrait pas pouvoir décider, participer ou intervenir dans le processus de contestation de ses décisions.
Les organismes publics comme La CNESST et le TAT (tribunal administratif du travail), ne devraient pas être chargés d’appliquer une loi d’ordre public, ne devraient pas participer à la négociation, à la rédaction et à la signature de transactions qui contournent la loi dans le cadre du processus de conciliation.
Le camouflage des lésions professionnelles, notamment par l’utilisation systémique de l’assignation temporaire d’un travail par un grand nombre d’employeurs, fait en sorte que maintenant la CNESST ignore totalement le nombre réel de lésions professionnelles pouvant survenir au Québec puisque, depuis la réforme en 1985, les employeurs n’ont plus l’obligation de déclarer toutes les lésions professionnelles de moins d’une journée.
Si le travailleur retourne travailler le lendemain et voit plus tard sa lésion s’aggraver, il n’est plus admissible au régime parce que sa lésion qui apparaissait comme mineure, n’avait pas été consignée par écrit dans le formulaire de déclaration d’accidents.
Bon nombre de travailleuses et de travailleurs développent également des lésions psychologiques suite au processus et les tracasseries administratives de la CNESST. Nous devons être solidaires et ne pas porter de préjugés à leur égard.
« Le processus » c’est le harcèlement que les travailleuses et les travailleurs doivent subir de la part de leurs employeurs ou de la CNESST, les multiples contestations dans le dossier, les convocations à répétition chez les médecins de l’employeur, de la CNESST ou du bureau d’évaluation médicale (BÉM), les coupures de traitements ou d’indemnités, les nombreuses audiences devant le tribunal, les vidéos filatures, etc.
Respecter l’opinion du médecin traitant. La CNESST et l’employeur ont le pouvoir de faire examiner le travailleur ou la travailleuse par un médecin de leur choix. Si ce médecin contredit l’opinion du médecin traitant et que ce dernier maintient son opinion, on dirige le dossier au Bureau d’évaluation médicale (BÉM).
Le BÉM qui regroupe un petit nombre de médecins, toujours les mêmes, entraînant un coût social exagéré, rend un avis qui lie alors la CNESST. C’est à ce moment-là que disparaît l’opinion du médecin traitant.
Offrir aux travailleuses et travailleurs affecté(es) par des accidents et/ou des maladies du travail :
Depuis 2001, les membres du conseil d’administration se dévouent bénévolement pour regrouper les victimes d’accidents et de maladies du travail en revendiquant leurs droits pour se faire entendre et depuis 2001, l’ATTAAT a connu des changements importants. De plus en plus de personnes font appel à nos services, ce qui démontre qu’elle a atteint un grand niveau de confiance et de crédibilité auprès du public. Le combat n’en est pas terminé pour autant.
Les membres du conseil d’administration sont en majorité des victimes d’accidents et de maladies du travail de la grande région de l’Abitibi-Témiscamingue. Notre but est d’aider tous les accidentés qui se retrouvent souvent seuls devant la CNESST et qui ne savent rien sur cette vaste machine administrative qui ne cesse de bafouer davantage nos droits.
Les accidentés du travail doivent se battre chaque jour pour défendre leurs droits et l’ATTAAT continuera d’accompagner ses membres avec dévotion, professionnalisme et respect, afin de les aider dans le processus décisionnel de leur dossier de CNESST.
Nous devons donc tous nous mobiliser pour nous donner un pouvoir afin de changer les choses et retrouver notre dignité. Nous remercions ceux et celles qui croient en nous et qui renouvellent leur adhésion chaque année.
Ensemble, poursuivons notre chemin vers la pleine réparation des lésions professionnelles !
« Soyons réalistes, exigeons l’impossible »